La 17e édition du Prix Jeunes Talents France L’Oréal-UNESCO pour les Femmes et la Science rappelle l’importante contribution des femmes scientifiques à la résolution des grands défis environnementaux, sanitaires et sociaux que nous affrontons aujourd’hui. Le Département Universitaire de Maïeutique d’Université Paris Cité félicite deux de ses doctorantes et post-doctorantes lauréates qui portent haut les couleurs de la Faculté de Santé.

Depuis de nombreuses années, la Fondation L’Oréal s’engage aux côtés des femmes pour contribuer à leur valorisation en science. Le Prix Jeunes Talents récompense des chercheuses dont les travaux contribuent à bâtir un monde meilleur, durable, plus résilient, plus inclusif. Cette année, 618 jeunes chercheuses de 59 nationalités ont candidaté. 35 Jeunes Talents, menant leurs recherches en France métropolitaine ou dans les Outre-Mer, ont été sélectionnées par un jury d’excellence.

Flora Blangis, doctorante dans l’équipe Épidémiologie obstétricale périnatale et pédiatrique au CRESS, Université Paris Cité, Inserm et dans l’unité d’accueil pédiatrique Enfants en danger de l’Hôpital Necker – Enfants malades, AP-HP, Université Paris cité

Après avoir exercé pendant plusieurs années son métier de sage-femme en milieu hospitalier, Flora décide d’aller plus loin en se lançant dans la recherche et plus particulièrement en épidémiologie sur la maltraitance physique infantile. À court terme, ses recherches doivent permettre une meilleure connaissance de l’épidémiologie, de la prévention, du repérage et du diagnostic de la maltraitance physique infantile afin d’améliorer les stratégies de prévention et de protection des enfants. Elles doivent aussi améliorer notre appréhension des conséquences à long terme de cette maltraitance, afin de proposer un meilleur accompagnement médical, psychologique et social de ces enfants ou adultes.

 

Marion Lecorguillé, post-doctorante au Centre de recherche en épidémiologie et statistiques, Université Paris Cité, Université Sorbonne Paris Nord, Inserm, Inrae

Après avoir suivi des études médicales de sage-femme à Brest, Marion décide de poursuivre son engagement en faveur de la santé des femmes et des enfants en se lançant dans la recherche en santé publique. Après une thèse sur le rôle de la nutrition maternelle en lien avec le développement de l’enfant, ses travaux actuels s’inscrivent dans le cadre du projet européen EndObesity, et portent sur les facteurs liés au mode de vie familial dans les 1 000 premiers jours de vie, qui peuvent être associés au risque ultérieur d’obésité chez l’enfant. Son projet vise également à mieux comprendre les déterminants sociaux associés à ces profils familiaux comme les contraintes économiques ou l’origine géographique. Ses résultats pourront aider au développement d’outils de prédiction du surpoids et de l’obésité infantile.

 
 

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